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26 novembre 2020
Commerce et COVID-19 : Rendez-vous aujourd’hui au El Seneca à Romans-Sur-Isère

Depuis le second confinement, les commerces “non-essentiels” sont fermés au public. Une mesure qui inquiète un peu plus chaque jour les commerçants qui craignent de ne pas pouvoir ouvrir leur magasin avant les fêtes de fin d’année.

Nombreux sont ceux qui multiplient leurs efforts pour tenter de sauver leur commerce face au COVID-19. 

Aujourd’hui nous allons à la rencontre de Nadine, co-gérante du bar Andalou El Seneca à Romans-Sur-Isère dans la Drôme depuis plus de 4 ans. 

 

Ce bar à tapas, restaurant espagnol est un lieu convivial et chaleureux dans lequel on se sent comme à la maison. Nadine et ses 6 employés privilégient le partage autour de leurs tapas cuisinées à partir de produits frais. 

 

 

Quelle(s) action(s) avez-vous mis en place dans votre commerce durant le COVID-19 ?

 

Depuis la fin du premier confinement, nous avons appliqué les mesures sanitaires préconisées par le gouvernement. Nous avons mis en place la distanciation au niveau des tables, le port du masque pour tout le personnel, l’installation de points de distribution de gel hydroalcoolique, la désinfection des cartes après utilisation et l’encaissement à table.

Les règles sanitaires sont strictes et nous essayons de les faire respecter au mieux même s’il est souvent difficile de faire appliquer les distanciations sociales dans un bar/restaurant. 

 

Pendant la première période de confinement, nous avons mis en place la vente à emporter. Nous avons fortement communiqué sur nos réseaux sociaux, avec la création d’une carte digitale, d’une newsletter mais aussi de quizz interactifs.

 

Pour ce second confinement, nous continuons bien évidemment la vente à emporter qui fonctionne plutôt bien auprès de notre clientèle habituelle. Nous sommes ouverts du vendredi au dimanche et parfois le jeudi, comme la semaine dernière pour fêter le Beaujolais Nouveau. 

N’étant pas autorisé à ouvrir au public, nous essayons d’exploiter tous les moyens de communication qui sont en notre possession. 

Heureusement, nous pouvons compter sur notre clientèle qui est toujours présente bien que nous ne puissions pas ouvrir au public. Grâce à nos efforts, cet été, la fréquentation a été plus importante que les années précédentes. 

 

Avez-vous fait appel à des aides ?

 

Oui bien sûr, nous avons fait appel aux aides de l’État pour tenter de limiter notre perte de chiffre d’affaires et de sauver notre bar. Nous avons fait un prêt de trésorerie auprès de notre banque. Nous avons perçu la prime de la région et le fonds de solidarité mis en place par le gouvernement.

 

De plus, nous avons été exonérés de cotisations sur la période du premier confinement auprès de l’assurance multirisques et de la mutuelle santé de l’entreprise.

Enfin, nous avons également été exonérés par la municipalité des droits de terrasse et d’un report concernant notre abonnement mensuel de parking. Concernant le second confinement nous n’avons pas encore toutes les informations. 

 

Quelles sont les grandes difficultés que vous rencontrez depuis le début de la crise du COVID-19 ?

 

Pour tous les bars/restaurants et commerces “non-essentiels”, l’année 2020 est très compliquée. La fermeture de l’établissement pendant les deux confinements est un moment difficile pour nous et nos employés. Nous vivons dans l’incertitude et nous ne savons pas encore quel impact aura cette crise sur notre entreprise. 

Nous devons nous plier aux annonces incessantes, et il est souvent difficile de tout gérer. Durant notre ouverture, entre les deux confinement, nous devions tout le temps faire très attention, car nous n’étions pas à l’abri d’un contrôle qui aurait pu dénoncer une faille dans le dispositif.

Les exigences demandées sont souvent difficilement applicables à tous les établissements.

 

Quels impacts avez-vous aperçu suite à l’annonce du couvre-feu et d’un second confinement ?

 

L’annonce du couvre-feu a été un vrai choc, car habituellement (hors crise sanitaire) nous sommes ouverts de 15h30 à 1h du matin. Or, nous réalisons une très grande partie du chiffre d’affaires le soir à partir de 22h. D’ailleurs depuis le début de la crise, nous avons perdu entre 20 et 30% de notre chiffre d’affaires. 

 

L’annonce du second confinement a été un véritable coup de massue, car nous devons une nouvelle fois fermer notre établissement et cela devient de plus en plus compliqué à gérer. 

La seconde vague du COVID-19 est source d’angoisse pour la pérennité de notre établissement. Il y a beaucoup de désarroi, car mentalement, on repense à ce que l’on a vécu la première fois au mois de mars. Nous avons du mal à penser à l’avenir.

 

Quelles actions prévoyez-vous de mettre en place en 2021 pour relancer votre activité ?

 

Pour le début de l’année 2021 nous espérons que l’activité va repartir et que le COVID-19 sera derrière nous ! Nous sommes impatients de retrouver notre clientèle fidèle qui jusqu’à aujourd’hui nous a soutenu.

Nous voulons partager à nouveau des moments ensemble. C’est pour cela que nous faisons tout notre possible pour garder des liens avec nos clients.

Toute notre équipe continuera d’appliquer les mesures sanitaires. De plus, nous allons continuer à développer notre attractivité et communiquer davantage sur tous nos réseaux. Garder le lien avec le client est essentiel qu’il soit digital ou physique ! Nous prévoyons également de renouveler régulièrement nos cartes (boissons et tapas) pour satisfaire nos clients ! 

 

 

Nadine Grimaud

El Seneca

11 Place Jules Nadi – 26100 Romans-Sur-Isère

 

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