Après deux mois et demi de reprise les premiers bilans concernant la consommation dans les commerces de proximité se dressent. En effet, de nombreux commerçants ont dû faire face à de longs mois d’inactivité dû à la fermeture de leur boutique. Doit-on s’inquiéter ? Qu’en est-il aujourd’hui ?
Tout d’abord une vague de soulagement s’est faite sentir à partir du 11 mai 2020. Première phase de déconfinement. Les coiffeurs, les boutiques de prêt à porter, les librairies, les magasins de sport et autres ont pu rouvrir leurs portes. S’en ai suivi des bars, cafés, restaurants le 2 juin. C’est alors que l’on a rapidement pu voir des salons de coiffure pris d’assaut, des jardineries et magasins de décoration bondés, des terrasses de restaurant remplies.. Mais cette affluence fut de courte durée. Au plus grand désespoir de ses commerçants. Depuis début juillet un tout autre constat est entrain d’être fait.
Si l’affluence est au rendez-vous sur les plages, les parcs, au bord des rivières, sur les quais en ville ou encore sur les routes, le constat n’est pas le même dans les boutiques de nos centres-villes. En effet, on constate des chiffres en baisse depuis plusieurs semaines. Et ce malgré les soldes. Les résultats du sondage effectué par l’échommerces attestent des difficultés grandissantes des commerçants. On peut observer que « seuls 20 % des répondants estiment ainsi leur activité stable (contre 24 % lors de leur précédente enquête début juin), et 15 % en hausse (contre un peu plus de 20 % début juin) ». Des résultats inquiétants à l’heure où l’épidémie Covid-19 semble repartir sur tout le territoire français et où les mesures semblent s’intensifier. Comme par exemple, l’obligation de porter un masque dans les commerces de proximité et les lieux recevant du public à compter du lundi 20 juillet. Une annonce faite par le premier ministre ce jeudi 16 juillet.
Après une rapide lueur d’espoir place à l’inquiétude et l’incertitude. Si tout paraissait lointain au mois de juin, le mois de juillet se ternit. Baisse du pouvoir d’achat ? Modification des habitudes de consommation ? Reprise de l’épidémie ? Vacances d’été ? Il est encore tôt pour tirer des conclusions sur le recul de la consommation des français.
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