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9 mai 2019
Des « French days » au « Local days » il n’y a qu’un pas…

Du 26 avril au 1er mai, cocardes, drapeaux et autres signes tricolores ont envahis la toile. Et pour ceux qui auraient loupé l’info, ce n’est pas pour fêter une nouvelle victoire de l’équipe de France mais plutôt pour célébrer un autre match. Celui de la 3ème édition des « french days ». Un peu plus d’une semaine après la fin de l’événement, il est temps de regarder le score. Et si certains voient la vie en bleu, d’autres voient rouge !

Alors tendance de fond ou effet de mode ? L’événement finira-t-il par s’étendre aux petits commerces ? Est-ce souhaitable ? Existe-il des alternatives en local ?  Voici les questions que se posent Proxity.

 

Cocorico, le commerce français n’a pas dit son dernier mot !

 

Les « French days » ou plutôt Les « jours français » si on évite l’anglicisme faisant écho au célèbre événement américain Black Friday, ont été lancés pour la 1ère fois au printemps 2018 sous l’impulsion de 6 grands acteurs français : Boulanger, Cdiscount, Fnac-Darty, La Redoute, Rue du Commerce et Showroomprivé. Lors de la 2ème édition en octobre 2018, le mouvement s’est accentué. Plus de 200 enseignes ont rejoint le mouvement proposant aux clients une nouvelle occasion d’acheter dans des enseignes françaises. Et non pas forcément de consommer français, ne vous y trompez pas !

A l’origine du mouvement :  proposer un Black Friday « made in France », pour mettre à l’honneur essentiellement les e-commerçants français. Les fondateurs du mouvement évoquent aussi la nécessité de « dynamiser un creux de consommation au printemps et de répondre à des besoins complémentaires des consommateurs à l’autonome ».

 

Une 3ème édition en demi teinte

 

Même si l’événement ne concurrence pas encore son homologue américain qui voit grimper le trafic des sites e-commerce de +112%, il semble tout de même s’imposer dans le calendrier commercial français. Pour cette 3ème saison, les investissements publicitaires ont d’ailleurs augmenté de 37% par rapport à la première édition, selon Awin France. Côté sites, les indicateurs sont au vert avec une croissance de 17% du trafic par rapport en 2018. Un chiffre d’affaires en progression de +18% et un panier moyen lui aussi en hausse de 14%. Les secteurs de la Maison et du High Tech sont ceux qui tirent le plus leur épingle du jeu avec une hausse du chiffre d’affaires de 24%, le secteur de la mode étant seulement à +9%.

 

Un événement qui créé la polémique

 

Soldes, Ventes privées, Black Friday, Cyber Monday, sans parler des promotions propres à chaque enseigne. Le calendrier commercial semblait pourtant déjà bien rempli et pour le client pas toujours simple de s’y retrouver, y compris dans le prix. On retrouve ça et là des commentaires clients sur de fausses promotions. Sans compter le mécontentement des plus petits acteurs du secteur un peu démunis face à ce déferlement promotionnel.

Comme le relevait un article de Fashion Network lors des premiers French Days « Était-ce vraiment la bonne solution de faire un nouvel événement. En plus sur plusieurs jours, pour ne parler une nouvelle fois que du prix ? On sait déjà qu’un produit sur deux est vendu au rabais. Que l’opération ne participera pas à la visibilité du vrai prix. S’il doit y avoir un événement, il faut qu’il contribue aussi bien à Internet qu’au réseau physique. »

 

Des opportunités à saisir pour les petits commerçants

 

Alors si l’événement semble s’imposer dans le paysage commercial français, pourquoi ne pas surfer sur la vague mais en proposant une alternative ?

Créer des événements et temps forts commerciaux. Animer et fidéliser les clients c’est le propre même du commerce. Pour les petits commerçants, plusieurs options sont possibles :

  • Jouer simplement la carte de la petite attention. Glisser pour chaque achat une petite douceur « made in France » (les idées ne devraient pas manquer 🙂 )
  • Proposer une sélection de produits remisés comme le font les autres acteurs si vous le souhaitez
  • Valoriser davantage l’expérience client plutôt que de se battre sur le prix en proposant par exemple des services exceptionnellement mis en place pendant ces quelques jours (livraison à domicile gratuite, essayage gratuit à domicile…)
  • Mettre à l’honneur des créateurs, designers, producteurs français, créer des sélections de produits réalisés avec un vrai savoir-faire français
  • Pour les plus altruistes et impliqués dans la cause de la préférence nationale, pourquoi ne pas proposer de reverser 1€ sur chaque achat à une association engagée dans la lutte des filières françaises

 

Avec un peu d’imagination, les idées ne manquent pas pour détourner cet événement initialement lancé par et pour le e-commerce, et ce, sans dégrader une fois de plus la marge. Aux petits commerçants de se réapproprier l’évènement et d’être force de proposition.

Et si les French Days ont soi-disant pour objectif de fédérer les clients autour de la préférence nationale alors on est en mesure de se poser la question de la cause locale

A quand le « Local Days » où l’événement qui incite l’ensemble des français à consommer dans des magasins locaux ? Chez Proxity on est prêt à lancer le défi. Et on a d’ailleurs quelques idées pour en faire une réalité quotidienne plus qu’un simple événement !

 

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