Ce nouveau moyen arrive bientôt en France. Vos clients peuvent désormais acquérir de l’argent liquide en effectuant un achat par carte bancaire dans votre boutique. Cette nouvelle pratique dite du « cash-back » découle de la DSP2 (directive européenne sur les services de paiement 2ème version). Définitivement adoptée le mercredi 25 juillet 2018 par le Parlement.
Le cash-back est une pratique déjà très répandue chez nos voisins européens, tel que l’Allemagne. Lors de son passage en caisse, le client peut payer par carte bancaire ses achats plus chers que la valeur initiale. La différence lui est restituée en espèces. En pratique, ça donne l’exemple suivant : un client achète un article à 10€, il règle 20€ par carte bancaire, vous devez alors lui rendre 10€ en espèces.
Attention à ne pas confondre avec le « Cash-back » qui est couramment utilisé depuis 2010. Une pratique largement employée dans le commerce en ligne. En effet, elle propose des réductions au consommateur après un achat en ligne, sous forme de remboursement.
Dans la loi, plusieurs dispositions sont mises en place. En effet, le client ne peut se présenter à la caisse en demandant un retrait d’argent liquide sans avoir effectué un achat dans le magasin au préalable.
Cette pratique du « cash-back » est faite sur la base du volontariat du commerce. A ce juste titre chaque commerçant pourra refuser la pratique.
Les chèques sont quant à eux exclus du système. La loi annonce que «Les paiements par chèque ou réalisés par le biais de titres papiers, d’instruments spéciaux de paiement ou de titres spéciaux de paiement dématérialisés ne peuvent donner lieu à fourniture d’espèces ».
Tous les commerçants auront ainsi la possibilité de mettre en avant un nouveau service additionnel afin d’attirer davantage de clients. Effectivement, le cash-back est un besoin exprimé par les consommateurs qui n’obligera en rien le commerçant à le pratiquer. Cette mesure a pour but de lutter contre la répartition inégale des distributeurs automatiques de billets sur le territoire.
Cependant, le montant maximal de retrait devrait être fixé entre 100 et 150 euros afin d’éviter l’apparition de fraude ou encore de blanchiment d’argent.
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