Le consommer local est une tendance de fond en France qui trouve ses racines dans le Multi Local First, importé des pays de l’oncle Sam et du sirop d’érable. En France, on l’associe pleinement à la ville, en le situant sur un territoire géographique restreint et bien identifié, celui du bassin de vie. Il peut être qualifié d’hyper localisme en France. Son but est de parier sur l’économie locale pour augmenter la création de richesse.
Rares sont les études qui reviennent sur ce nouveau courant, mais on peut néanmoins classer les habitants d’une même ville selon 4 profils :
Même si cette tendance est relativement jeune, plusieurs outils et services permettent de satisfaire cette clientèle exigeante. Une clientèle qui a soif de traçabilité, de confiance et d’un retour à un consommer local. Il est important de souligner que le mouvement est porté par une moyenne d’âge élevé, 50-75 ans, qui a vu la destruction de la terre par les industries polluantes et les ravages du capitalisme (la mondialisation hors sol). Le besoin de revenir concrètement aux sources est donc bien présent.
Comment peut-on attirer ces consommateurs exigeants, en prenant en compte ces aléas ? Focus sur 5 services parmi d’autres pour leurs (et vous) simplifier la vie et ressentir ce besoin de proximité et d’appartenance à une communauté :
Plus courante chez nos amis de la perfide Albion, les cartes de fidélité collectives incitent les consommateurs à modifier leurs habitudes d’achat. Et tout cela au profit des commerçants locaux en rendant plus visible et attractif le dense réseau qu’ils forment. Sur ce sujet, Proxity a développé sa propre solution : le Pass commerce.
Il permet aux consommateurs de gagner en pouvoir d’achat lorsqu’ils consomment en centre-ville. Pour la collectivité, c’est tout aussi positif car elle bénéficie d’un accompagnement dans la durée : contribution des enseignes de grandes distributions, animations en cœur de ville, communication locale et développement des services locaux…
Le mouvement pour consommer localement facilite la rencontre entre l’économie collaborative et le digital. Elle permet d’aider via des sites ou des applications, la mise en avant de producteurs locaux. Ainsi les habitants peuvent s’assurer de la pertinence du produit recherché au juste prix pour le producteur. On peut également citer la mise en avant de « Drive fermiers » qui associe la rapidité de l’achat sur internet et le contact avec le producteur.
Les Français ont soif de digital, surtout dans le domaine du local. Or plusieurs professionnels ne sont pas présents sur ces outils digitaux, ce qui vient en contradiction avec les attentes. En effet, selon une récente étude, 31% des personnes souhaitant consommer local, estime qu’avoir un site internet ou une application regroupant les professionnels et commerces qui produisent localement donnerait davantage envie d’utiliser internet pour s’informer et consommer local.
C’est un phénomène de fond. Partout dans le monde, des villes, des associations développent des initiatives de monnaies locales avec un double objectif. Favoriser la consommation local et renforcer le lien social. Ces monnaies sont échangeables auprès de points de vente et le taux varie selon les villes. Ces monnaies locales peuvent être abondés dans certains cas par la collectivité ce qui permet d’augmenter le pouvoir d’achat des utilisateurs.
Le crowdfunding est le meilleur exemple finalement conçu pour financer l’économie locale. La finance participative mais pour quoi faire ? Soutenir les entrepreneurs locaux, un moyen infaillible de demander et de faire contribuer les habitants au succès des commerces locaux. Il permet également de financer des foncières locales pour lutter contre la spéculation foncière ou offrir des prêts solidaires.
On pourrait penser que le « consommer local » est une mode. Or il est fort à parier que cela soit une vraie tendance de fond. Il fait écho aux besoins croissants de proximité, de transparence et de confiance comme évoqué ci-dessus. Mais comme dans toute industrie, il est possible que les grands groupes profitent également de ce phénomène. Soit avec vertu, comme pour relocaliser des productions ou s’associer avec des gammes locales pour développer des circuits courts. Soit en mode opportuniste comme l’a pu être la mode « green », et que l’on commence à observer avec la mise en avant d’agriculteurs pour le prix du lait, avec beaucoup de marketing émotionnel.
Quoi qu’il en soit, les commerçants ne doivent pas oublier les nouveaux outils de communication. Communiquer reste la base, notamment pour parler de ses produits, de ses fournisseurs, de son commerce, de son histoire…tout ce qui peut la différence entre un grand groupe et vous…localement !
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