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1 février 2019
« Février sans supermarché », un défi à relever au profit des consommateurs et des commerçants

Le défi « Février sans supermarché » démarre pour la troisième année consécutive.

 

Une opération récente

 

Cette opération collective a été créée en 2017 par l’association suisse « En vert et contre tout ». Comme le dit l’association, « il ne s’agit pas d’un boycott […] mais de réapprendre à varier les sources d’approvisionnement. ». Les objectifs de ce défi sont multiples. Il s’agit de favoriser le circuit court, de redécouvrir les petits producteurs et les commerçants de proximité, et enfin de réapprendre au consommateur à consommer mieux, en achetant uniquement les produits essentiels. Le consommateur est souvent soumis à de fortes tentations en supermarchés et grandes surfaces. Et il achète donc souvent des produits superflus.

 

Modifier son mode de consommation

 

Même si l’objectif n’est pas de boycotter les grandes surfaces, ce défi est un moyen pour les consommateurs de montrer leur désapprobation vis-à-vis du suremballage des produits et leur volonté de consommer mieux. De manière plus responsable. Comme le dit l’association sur son site internet :

 

« C’est également l’opportunité de faire savoir aux grandes surfaces que nous ne sommes pas d’accord avec le suremballage, le kilomètre alimentaire qui explose les scores ou les politiques de prix qui écrasent les petits producteurs. »

 

L’an dernier, ce défi a fédéré près de 20 000 participants. Les attentes sont fortes en ce qui concerne cette troisième édition. En effet, trois pays vont participer à ce défi pour son édition 2019 : la Suisse, la France et la Belgique.

 

Ce défi est à adapter en fonction des modes de consommation de chacun. Ce n’est pas une expérience radicale, chaque consommateur peut l’adapter à ses envies et ses besoins.

 

Etape par étape

 

Si le concept ne fait pas partie de vos habitudes de consommation et qu’il vous paraît insurmontable, vous pouvez commencer par de petites étapes comme le préconise l’association. Comme aller chez votre boulanger régulièrement, ou de vous initier au marché :

 

« Et si vous commenciez en allant juste acheter le pain régulièrement chez votre boulanger ou en allant au marché une fois par semaine? »

 

Ces petites actions permettent de se sensibiliser et de sensibiliser son entourage à ce type de pratiques. Et… d’y prendre goût !

 

Consommer local, c’est consommer de manière plus responsable. Cela permet également de transformer totalement l’expérience client. Les produits que vous consommez sont cultivés près de chez vous. Vous vous rapprochez des producteurs et le moment des courses, auparavant tant redouté, devient un moment de convivialité, d’échange et de partage.

 

Pour les adeptes des modes de consommation alternatifs, il sera encore plus facile de se passer des grandes surfaces. En effet, certains fabriquent eux-mêmes leurs produits cosmétiques et ménagers avec des ingrédients responsables et pour un prix final moins coûteux qu’un produit fini acheté en grande surface.

 

Ce défi comporte de nombreux avantages sur trois plans

 

AVANTAGE DURABLE

 

En réduisant notre consommation à l’essentiel et en achetant localement, c’est non seulement moins d’emballage, mais également moins de transport et de pollution qui s’en accompagne. Le gaspillage est souvent négligé : il représente pourtant 79kg par français et par an. Ce chiffre est alarmant et de simples réflexes de consommation responsables peuvent permettre d’endiguer ces pertes.

 

(Sources : ADEME, Ministère de l’Agroalimentaire)

 

Ces éléments permettent de réduire l’empreinte carbone et de consommer de manière plus écoresponsable.

 

AVANTAGE SOCIAL

 

En consommant plus localement, vous contribuez à l’amélioration du niveau de vie pour les producteurs locaux.

 

Vous modifiez également complètement l’expérience client du consommateur, qui se rapproche de son commerçant de proximité. Le moment des achats devient convivial et le consommateur intègre un petit écosystème. Cela lui donne l’opportunité d’échanger et de connaître personnellement la personne qui produit ses fruits/légumes/fromages, etc.

 

Ces habitudes de consommation intègrent le quotidien du consommateur pour qui cela devient un bon moment. Plutôt que de passer trois heures en grande surface en période d’affluence, il peut faire des courses plus rapidement et plus régulièrement en sollicitant le commerce de proximité et les marchés locaux.

 

AVANTAGE ECONOMIQUE

 

Le frein le plus souvent exprimé par les consommateurs est le frein économique. Combien de fois avons-nous entendu, ou avons-nous dit « J’aimerais consommer bio mais cela coûte trop cher. » ? Si acheter des fruits et légumes biologiques peut coûter plus cher (et encore, ce n’est pas toujours le cas !), le fait de n’acheter que l’essentiel permet de réaliser des économies réelles.

 

Confectionner soi-même ses produits ménagers en achetant des matières premières plus respectueuses de l’environnement et peu coûteuses revient également moins cher que d’acheter des produits ménagers prêts à l’emploi en grandes surfaces. Alors plus d’excuses pour relever le défi « Février sans supermarché » !

 

Vouloir s’y mettre c’est bien, savoir comment s’y prendre c’est mieux !

 

Des groupes Facebook

 

Aujourd’hui, certains consommateurs souhaitent consommer différemment, de manière plus responsable, mais ne savent pas comment s’y prendre ni par où commencer. Vous ne le savez peut-être pas mais de nombreuses initiatives de consommation responsable voient le jour, et sûrement aussi près de chez vous !

 

Pour le défi spécifique « Février sans supermarché », vous pouvez rejoindre le groupe Facebook officiel de votre région dédié à cette expérience.

 

Sur ce groupe, vous pourrez échanger avec une communauté dans la même dynamique que vous. Echanger des conseils et des bonnes pratiques, demander des informations sur un produit en particulier que vous avez du mal à trouver dans un circuit écoresponsable. Vous pouvez également conseiller les personnes de votre communauté, si vous avez réponse à leur question. En bref, c’est un groupe d’échange et de soutien pour réaliser ce défi (et qui sait, peut-être plus encore !)

 

Des sites internet

 

Le site Transiscope est un site sur lequel sont référencées de nombreuses alternatives qui s’inscrivent dans un mode de consommation local et responsable. La plateforme est très simple d’utilisation. Il vous suffit d’indiquer votre lieu de résidence (ou le lieu qui vous intéresse). Apparaît ensuite une carte interactive sur laquelle sont référencées toutes les initiatives du secteur. Pour certains secteurs, vous pouvez trouver des paniers garnis frais proposés par des producteurs locaux avec des abonnements hebdomadaires : ces paniers sont souvent proposés par des AMAP (Association pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne). Autant d’initiatives simples qui vous permettent d’opérer une transition et de consommer de manière plus écoresponsable.

 

Des commerces zéro déchet

 

On observe également un fort développement des enseignes qui proposent les produits « en vrac ». L’objectif est de réduire drastiquement la quantité d’emballages. Vous pouvez y trouver des fruits et légumes mais également d’autres produits (principalement alimentaires). Ces enseignes permettent de limiter les emballages mais également de choisir la quantité adaptée à notre consommation. Sans pousser le consommateur à la surconsommation et/ou au gaspillage. Vous pouvez vous renseigner sur internet pour savoir si une enseigne de ce type existe à proximité de chez vous. Ces enseignes proposent généralement des contenants réutilisables que vous pouvez utiliser pour transporter vos achats pour cette fois-ci mais également pour toutes les fois suivantes.

 

Concernant les denrées non-alimentaires type lessive, savon, démaquillant, etc. : il existe de nombreux tutoriels sur internet qui vous indiquent les matières dont vous avez besoin et qui vous permettent de réaliser vous-même vos produits et donc de contrôler leur composition.

 

Le défi « Février sans supermarché » est donc une démarche très pertinente dans un contexte où le consommateur s’interroge de plus en plus sur sa manière de consommer, ce qu’il met dans son assiette et les produits qu’il utilise au quotidien.

 

 

A adapter en fonction de ces habitudes, le défi « Février sans supermarché » est à tester sans modération… à vos marques, prêt, marché !

 

 


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